Accueil > Spectacles du Rouge Gorge > Les présentations d'Adrien > Samedi 10 janvier 2009

Samedi 10 janvier 2009

 P R E M I È R E  P A R T I E

C'est Jeanne tout d'abord, sur la scène avancée :
Des poèmes de SLO restant dans nos pensées...

On est inquiet toujours, s'il avait une absence ?
Non, attendez, il vient de rompre le silence ;
On connaît son talent, même s'il est bavard
Mais sa guitare est là : C'est toi Pierre Guyard !

On la connaît bien sûr et l'on sait sa valeur
Ses poèmes sertis dans un bouquet de fleurs
Elle serait dit-on bourrée à l'insuline,
Dis-nous que j'ai menti charmante Roselyne.

Présente-nous veux-tu tes coupables complices
Sortis de ton chapeau, unis dans ton calice.

On en sait un peu plus chaque fois qu'il arrive
Déconcerte souvent et l'on croit qu'il esquive
Il a l'air innocent, on le voit au Carmel
Mais c'est toute autre chose avec Bertrand Chemel !


Pour donner la réplique au poète géant
- Car tout seul serait-il peut-être fainéant ?-
On appelle aussitôt sa fine partenaire
Car j'ai nommé Claudine, elle est là pour nous plaire !


Ce trio sympathique a préparé pour nous
Un menu copieux aux échos les plus fous :
Clément Marot, Verlaine apportent tout leur charme
Puis avec Oscar Wilde on ne manque pas d'arme.

 

S C È N E  O U V E R T E


On nous prévient qu'il chante un programme galant
Nous serons là pour voir s'il a bien cet allant,
Ce goût de la chanson, ce brio, cette pêche,
A toi Didier Imbert, vas-y, tu te dépêches !

Il m'a dit tout à l'heure : « Allons, je suis pressé ! »
Alors en gentleman je me suis empressé
De l'inscrire aussitôt : le rire c'est son art,
Voudras-tu nous surprendre ? A toi l'ami Gérard !

On l'appelle souvent pour sa belle parole,
Il fouille sa mémoire et peaufine son rôle,
Il se prépare alors en prenant ses grands airs :
Allons, écartez-vous pour Georges Korneiser.

Que va -t- elle nous dire à cette heure bénie
Répondre ne saurais, je souffre d'asthénie,
Ce sont des strophes d'or qu'elle veut déclamer
Viens donc Marie-Odile, on sait qu'on va t'aimer !

C'est un habitué, sa binette est connue,
Avec quelque poème il nous emporte aux nues,
Il ne manque jamais de bagout ce veinard
Vas-tu le confirmer charmant Loïc Besnard ?

Ce qu'elle nous apporte, on ne saurait répondre
Mais pourvu qu'elle soit bien capable de pondre
Quelque léger poème au ressort infini ;
Vais-je bien prononcer ? A toi Nayadami.

Il paraît que l'humour veut envahir le monde
Et là, j'en connais un qui prépare sa ronde,
Mais le rire – qui sait ? – pourrait vous écraser
Lorsqu'il interviendra notre Gérard Cazé !

Délicate, invisible, on dirait une image,
Destinée à charmer, partager son voyage,
Mais cet ange perdu, s'il vit on ne sait pas
Sylvie et bien vivante, approche à petits pas...

Il arrive, c'est lui, toujours sur un ton calme
Il déroule ses vers pour décrocher la palme ;
Tous les autres souvent en dernier relégua
On ne peut résister à ce Claude Amagat !

Je l'ai vue à l'instant, un peu intimidée
Préparant une strophe aussitôt dévidée
Quand elle apparaîtra sur la scène à son tour ;
Christelle diras-tu ta stance avec amour ?

Comme chacun le sait, il dit comme aucun autre,
Modeste en dispensant ce plaisir qu'est le nôtre,
Mais qu'on le sache bien, le talent c'est bien ça :
Vous l'avez reconnu, c'est Jean-François Marsat.

J'utilise souvent la phrase admirative
Qui sera chaque fois incomplète ou hâtive ;
Pour parler d'elle encore, il faut du carburant
Je m'en remets à vous ô Nicole Durand !

Il va nous a -t-il dit débiter du Voltaire
Un extrait de Zadig, silence ! Il faut se taire,
Venir le découvrir, vraiment sommes avides
Sonne ton coup de gong, toi l'imprudent David

Elle chante dit-on d'une façon marrante
Et voudrait devant elle une foule hilarante,
En jetant quelquefois dans la mare un pavé
Je te donne le top : Colette Jarjavay !

Je ne le connais pas, surprise sera grande,
Il paraît que souvent la salle en redemande
Voici donc le champion qui connaît bien son art
Je le présente ici, c'est Cadolle Gérard.

Elle va devant vous jouer au rouge-gorge
N'est pas à ses débuts, le talent ça se forge,
Elle nous séduira, d'avance nous savons,
Ce n'est pas un secret, c'est à toi Liseron !

Je le dis chaque fois : « Elle a ce quelque chose... »
Et son discours, c'est vrai, ne rend jamais morose,
Parler de sa beauté, cela n'enlève rien,
Clémentine viens donc charmer notre Adrien.

Son texte elle polit, sérieuse appliquée,
Dans les graves sujets elle s'est impliquée,
C'est une grande experte en voulant émouvoir
Ecoutez donc Alberte, elle émane un pouvoir !

Par deux de ses chansons nous mène en promenade
Aux plaisirs d'autrefois, de la valse à l'aubade
On devrait l'envoyer calmer l'intifada...
Le privilège est là : Nous appelons Nanda.

Oui, nous l'apprécions quand chante son poème,
Ne nous déçoit jamais et nous enchante même !
Et de nouveau va -t-on découvrir son aura ?
Mais silence ! Ecoutons, j'appelle Cypora.

Un certain vendredi n'étant pas très en phase,
J'avais écrit pour elle une strophe un peu nase,
Elle me dit alors : » Ton texte me navra... »
Pardonne-moi ce soir aimable Ginevra

- :- :- :- :- :-


Pour finir Adrien et Nicole-acolyte
Viennent hypnotiser une salle interdite...
Passe passe, est-ce un truc ? Transmission ou pas ?.
Beaucoup sont repartis en ne comprenant pas...