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Mercredi 19 novembre 2008

Présentation par Adrien Cannaméla
À chaud


Première partie: LUCIANO BALDELLI

Que nous font ces grands noms, tous ces Pavarotti
On est gâté ce soir et beaucoup mieux loti !
Barcarolle, romance ou charme d'une aubade,
Ténor ou contre-alto, cantate ou sérénade.

On a parlé souvent et dans plus d'une annale
D'une Prima Donna, mais avec Luciano
Disons « Primo uomo », façon originale
Et face à la Diva pourquoi pas un « Divo » ?

Ajoutons Natalia la toute jeune artiste
Qui montre avec brio son talent de pianiste,
Offrant en haute main oeuvres de Puccini
Massenet ou Verdi, Mozart ou Rossini...

Cocktail de poésie est donné par Martine
Romantique à souhait, Verlaine ou Lamartine,
La justesse du ton, l'émotion aussi,
Un bouquet de printemps bien plus que réussi !


SCÈNE OUVERTE

Qui soufflera ce soir ce qu'il faut que je dise
Pour éviter ici quelque sotte bêtise,
Trouverai-je les mots pour ce sacré gaillard
Difficile ma foi : C'est toi Pierre Guyard

Original duo qu'attentif on écoute
Venez donc nous charmer, venez coûte que coûte
Déployer la grande aile en deci, en deçà
Voici Claire Dutrey et Jean-François Marsat.

On la connaît très peu, femme de Président
Dans ce cas on le sait, il faut être prudent!
Elle saura bien sûr ainsi donner le change
C'est Christiane ce soir, elle a le nom d'un ange.

Attention les amis, car elle nous regarde
Vous l'avez deviné; Notre Dam' de la Garde,
Du haut de sa colline en sol, en do, en fa,
Elle veut nous parler de son Michel Riffat.

Difficile avec elle: Innover chaque fois
Elle est loin cependant d'épuiser mon carquois;
Des poèmes de classe, elle en dit à la pelle,
Mais de qui parlons-nous ? Ginevra, on t'appelle !

On l'avait oublié dans l'ordre des poètes
En le traitant hélas comme un nom obsolète,
Mais le Larousse un jour, ainsi l'homologua
Surprise! Il vient ce soir notre Claude Amagat.

Toujours humble en son coin se défiant dans l'ombre
Sans elle à l'UVA la scène serait sombre,
Elle a trop de talent, ce n'est pas très marrant,
Mais gare au coup de charme: Ah! Nicole Durand.

C'est un habitué qu'il nous faut supporter
Mais savons quel plaisir il va nous apporter,
Ne vous y trompez pas car il met haut la barre
C'est Benjamin Chassel notre oiseau assez rare.

Son minois innocent, sa mimique touchante,
Elle séduit toujours car chez elle tout chante !
Tout Paris vient la voir, on l'écrit sur les toits,
Tu ne peux t'échapper, Charlotte c'est à toi.

C'est facile dit-on de construire un quatrain
D'aligner quelques vers, de jouer au boute-en-train,
Mais je crois que ce soir, je les tiens ça y est !
En annonçant gaiment le tour d'Alain Bastié.

Elle murmure et chante avec un charme étrange
Vous ne me croirez pas, elle a des ailes d'ange,
Si tu n'étais pas là ce serait du gâchis
Délice de ta voix ô troublante Yoshie!

Il hante les couloirs du Paris littéraire
Il ne peut le nier, prétendre le contraire,
Plus d'un le nomme ainsi: le poète divin
La scène est toute à toi cher Jean-François Blavin

Méfiez-vous, derrière une voix enfantine
Elle a un air coquin et le regard perdu
Mais dès qu'elle commence un bras un peu tendu
Vous allez découvrir une pro: Clémentine.

On le connaît déjà disant sa poésie
Il nous charme souvent, parfois il nous saisit,
Il prêche large encor, jamais dans le désert
Un, deux, trois, le voici: C'est Georges Kornheiser.

Elle va réciter on ne sait quel poème
Que ce soit pour ce soir éloge ou anathème
Nous l'accueillons ici comme il convient bien sûr
Découvrons Cypora, de l'oublier c'est dur!

Si quelqu'un vient me dire: « Encore, des poèmes! »
Je dirai: « Non, mon cher! Pas de discours extrêmes! »
Il voudrait m'a-t-il dit vous montrer ce qu'est l'art
Ecoutons cet humour de Christophe Soulard.
(Histoire de coeur et de...)

Ce sera court dit-elle, aurais-je dû la croire ?
On sait bien que la femme amène des histoires,
On peut en discuter, c'est vrai selon le cas,
La voilà notre amie: Elle arrive Lika ...


Voici le chansonnier et le pince-sans-rire
Voilà le vieux routier qu'on ne peut contredire
C'est notre grand complice, un copain, un frérot
Dois-je vous présenter notre ami Guy Perrot ?

Elle ne change pas: sourire et voix fluette
Une ombre délicate et frêle silhouette
Dans ses chansons à texte, elle pleure, elle rit,
Laissez-lui le passage: A toi Sophie Henry.

Dans ce bouquet d'amis assistant à la fête,
Qui peut se prévaloir d'être un réel poète ?
La tâche est difficile, attendons cependant
D'entendre ce que dit notre Bernard Adam.

Elles chantent ensemble un thème original
Allant joyeusement pour nous ouvrir le bal,
Et venant d'arriver débarquent sans visa
Pour nous surprendre encor: C'est Claudine et Liza.

Ce qu'il va dire ici c'est pour nous un mystère
Il est subtil dit-on et non pas terre à terre,
Il va chanter l'amour ou parler d'éternel,
Alors écoutons-le: Voici Bertrand Chemel.

C'est la première fois qu'il s'implique en ce lieu
Et, inconsciemment, quelque inquiétude un peu:
Il paraît qu'il est dur, sec comme un coup de trique
Faites place les gars, il déboule Patrick!

IL fait grincer dents parfois dans sa critique
L'un dans l'autre pourtant il reste sympathique,
Il amuse les grands, même les jouvenceaux
Et voici dans sa verve un Jean-Claude Manceau.

Devant ce beau parterre il dira son poème,
Comme à son habitude il n'a pas de problème:
Il va nous l'enrouler dans sa forme avec art
Ce n'est pas du tout cuit avec Loïc Besnard

Et voilà, c'est fini, ne reste désormais
Qu'Adrien dans son tour avec « Mourir Mémé »
On rigole, on se pâme et coule le bon temps!
Au téléphone: « Allo ? Aznavour pas content! »