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Mercredi 17 mars 2010

P R É F A C E

Puisque Jeanne a prévu de parler de la Femme
Nous essaierons ce soir de lui rendre un honneur
Chacun à sa façon, souhaitons avec flamme,
Dans la forme ou le ton, surtout avec ardeur !

N'oublions pas quand même qu'au nombre de ces dames
On trouve quelquefois une chipie ou deux
Qui pourraient nous détruire ou provoquer un drame ?
Oublions-les pourtant et montrons-nous heureux.

Retrouver la chaleur d'une présence douce
Une mère attentive, une maîtresse aussi,
L'incontournable amour des petites frimousses
Refuge des chagrins, la cure des soucis.

Soyons donc généreux, bienveillants, magnanimes
Et portons en nos cœurs ces idoles d'amour,
Montrons-leur avec art la foi qui nous anime
Une vénération à porter au grand jour !

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S C È N E  O U V E R T E

Il connaît paraît-il les moyens de séduire
Mais les lui demander serait un geste vain
Et s'il n'aborde pas un air de dur à cuire
Vous avez devant vous Landru Pierre Blavin

Elle paraît ainsi, fantaisiste parfois
Mais l'inspiration d'une analyse fine
Et puis quand on l'écoute, on en reste pantois :
Elle dit l'essentiel : on attend Roselyne.

Pourquoi chercher ailleurs puisqu'on a le plus beau
Même si par moment il est un peu cabot.
Allons ! Ouvre ton cœur, parle-nous des donzelles
Ce Jean-François Marsat va déployer ses ailes !

On se demande encor s'il est l'un des meilleurs
Car si ce n'est pas vrai eh bien ! Qu'il aille ailleurs !
Mais non, viens mon petit, viens donc pousser la note,
Cher Georges Kornheiser, ici tu tiens la cote !

Puisqu'aujourd'hui nous parlons de la femme
Nous règlerons le compte et pour chaque quidam
Montrant que nous savons manier le poème
A toi Lika Spitzer  : explique le problème !

On dit qu'elle connaît plus la femme que l'homme
Et jamais ne dira : C'est pareil ou tout comme ;
Dans ses stances d'amour, ô combien de pudeur
A toi Maria Spentzas, ajoute ta candeur !

Pour tes « Petits papiers » pardonne-nous veux-tu
Pour te comprendre hélas ! Nous manquons de vertu
Mais nous te promettons d'avoir l'oreille fine
Si tu veux bien ce soir dire tout, Clémentine.

Nous savons tous bien sûr qu'elles ont le pouvoir
Et je crois que l'on peut aller se faire voir,
Certains fadas ici se défendent encor
Toi Christiane Dailly, plante-nous le décor !

 

Il paraît que ce soir on aura la surprise
Soyons prudents avant que décision soit prise,
Un Don Juan est là, qui sait tout sur les femmes
Toi Francis Collinet, dis-nous ce que tu trames.

Et voyons maintenant de quel as on hérite
Il n'aura ses bravos bien sûr s'il les mérite,
Connaît-il seulement le thème féminin
A toi Loïc Bernard de montrer le chemin.

Je crois bien que ce soir nous avons de la chance
En recevant ici un chanteur qui s'élance,
On peut imaginer qu'il parle de jupon,
Jean Rouyer savez-vous, il détient le pompon !

On dit que pas un homme aura pu la séduire
Mais à la regarder on ne peut contredire
Elle sait les filons qu'il lui faut éviter
A toi Sylvie Henry que vas-tu nous chanter ?

Va-t-il nous éblouir, en mettre plein la vue,
Nous dire que la femme est la perle vraiment ?
Dis-nous la vérité, celle qui nous est due
À Christophe Soulard son avis du moment.

Vous croyez tous Messieurs que nous portons le froc
Pour elles vous savez, c'est du bluff, c'est du toc,
Vous rapportez le fric, c'est pour la bonne cause
Geneviève Castang, expliquez-nous la chose !

Qu'elle soit brune ou blonde, agressive ou charmeuse
Qu'elle fasse la gueule ou bien qu’elle sourie
Mais comment résister à ces ensorceleuses
Cypora qu'en dis-tu de ce minable écrit ?

On est parfois violent, jouant de l'invective
Mais on se reprend vite à la fin d'un faux-pas
Elle fait ce qu'il faut quand la plaie est trop vive.
Toi Mireille, tu sais, viens chanter dans mes bras !

Elle dit un poème avec tant d'élégance
Qu'on n'imagine pas que nous avons la chance
D'accueillir avec joie en ce toit bienveillant
La dame Boulanger, chanteuse au cœur vaillant.

On aime, on n'aime pas, mais on y tient beaucoup :
Son visage, ses yeux, ses cheveux et son cou
Mais on aime surtout sa douce fantaisie
Quand notre miss Regnard chante sa poésie.

Le public chaque fois est heureux aussitôt
Lorsqu'on la voit paraître aux abords des tréteaux
Son nom vient résonner comme une sonatine
C'est Anne Délécaut au charme qu'on devine !

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Et chacun à son tour pour Jeanne et pour Joël
C'est un joli poème écrit par Slobodan
Et s'il nous a quittés pour un destin cruel
Il reste parmi nous comme un pieux confident
                Un exemple, un atout
                 Car nous lui devons tout !

Adrien nous compte ensuite sa rencontre ratée à Tokyo
avec une geisha qu'il n'a jamais vue.