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Mercredi 15 avril 2009

 INTRODUCTION par Adrien CANNAMELA

J'étais venu ce soir pour jouer de la harpe
Me voilà tout penaud et le bras en écharpe,
D'aucuns ont prétendu que j'étais à l'encan
Mais je suis là pourtant.
Arrêtez ce boucan !(geste)
Je vous dirais amis, que malgré mes sévices
Que d'un bras seulement je reprends du service,
Les Duchnok, les Dupont ont dit que j'étais cuit
Rouge-Gorge pour moi chante encore cui cui.

Celui qui contredit, je vole dans ses plumes,
Je m'en vais donc répondre : ( Il fait noir qu'on allume !)
Qui dois - je présenter ? J 'ai perdu 'habitude,
Ah ! Voyons voir, voyons...- odieuse incertitude !-
Un poète, un chanteur ou quelque esprit frappeur ?
Je vois Jeanne inquiète, elle tremble, elle a peur,
« Et s'il n'est plus capable ? » ose -t- elle se dire...

Il faudrait à tout prix que ce soir je m'en tire,
Je vais donc, c'est certain, en deux mots comme en dix
Ici mettre en lumière Orphée ou Eurydice ;
Un peu de retenue et je vais les nommer
Pour ne pas à la longue encor vous assommer.

Attendez, attendez ! Je me trompe de feuille
Est-ce la bonne enfin ? Pourvu que Dieu le veuille !
J 'aurai le privilège et cet immense honneur
D'annoncer sans tarder pour votre grand bonheur
Ceux que nous attendons avec grande impatience
Qui donneront ce soir- habituelle élégance-
Le meilleur de leur cœur, au fait de leur talent !

Et je m'efface ainsi, lentement, à pas lent
Pour laisser cette place en épongeant ma dette.
Voici donc les amis, tous deux ont la vedette...

 
Il est discret, faisant parfois le disk-Jokey
On se demande alors ce qu'il va rétorquer
Si nous disions ce soir que la partie est belle
- Espérant toutefois qu'il ne soit pas rebelle !-
En affirmant heureux, qu'on attend ses chansons
Avec tout le talent que nous lui connaissons.

 
Murmure de sa voix, langage poétique,
Il se charge de tout, paroles et musique
En sachant chaque fois dans l'inspiration
Retrouver les échos de quelque passion,
Sans effort, simplement, renouveler le thème
En terminant souvent par un tendre « Je t'aime ! »

 
Faudra -t- il répéter que sur scène on l'attend ?
Depuis son dernier tour il fut si long le temps !
Je m'aperçois déjà que sur chaque visage
Se prépare un bonheur : celui de son passage,
Je ne traînerai pas, voyez, il se fait tard,
Voici l'heureux papa, c'est Philippe GONTARD.

 NB : Philippe va chanter en alternance avec l'autre vedette, qui elle, dira des poèmes.

 Allure de Titan, profil de gladiateur
Le bonhomme de roc a le geste vainqueur,
Il défendra toujours les petits, les sans grade
Sans jamais hésiter ou bien rester en rade.

 
Pour convaincre un public il donne de la voix
Il peut être violent ou charmeur à la fois,
C'est comme un gros nounours, la gouaille rigolote,
Voulant jouer les gros durs ; les gags sont sa marotte !

 
Ne vous y trompez pas, il a l 'air d'un matcho,
Dans ses textes souvent soufflant le froid et chaud,
Mais au fond, c'est connu, cette grande carcasse
A le cœur vous savez, comme une calebasse !

 
De la verve à foison, des bons mots par monceaux
Le voici, le voilà ; c'est Jean- Claude MANCEAU
Qui pour nous tous ce soir, surprend et se surpasse :
La scène s'ouvre en grand : » Viens l'artiste à ta place ! »

  

L A S C E N E O U V E R T E

 Elle semble étonnée en retrouvant ces murs
Elle séduit souvent les hommes plutôt mûrs,
Chaque fois on le sait elle crée un frisson
La sentez-vous venir ? C'est Françoise BISSON


On reste sur sa faim car il nous désarçonne
Avec lui, c'est certain, vraiment la soupe est bonne,
C'est un habitué, c'est le roi, le Kaiser,
Allons ! Les projecteurs pour Georges KORNEISER !


Je ne sais qui choisir mon choix est mélangé
Quel est cet animal qu'ici m'a tout changé ?
Non, c'est trop de désordre, Oh ! la belle anarchie,
Sur les flammes du ciel on annonce YOSHIE.


Elle chante des vers tout comme elle respire,
Hélas ! en son absence on peut craindre le pire,
Impatients et nerveux on l 'espère, on l 'attend
Mais quelle chance a -t- on ! Geneviève CASTAND.


C'est un auteur célèbre, il connaît la musique,
Il a beaucoup d'allure, il est bien sympathique,
En recherchant son nom hélas ! je divaguais,
Vos applaudissements pour Gérard GAILLAGUET.

 
Allons-nous nous marrer pour cette fois encore
En l'écoutant chanter pas comme une pécore
Mais comme une diva ? Son nom je le savais,
Attendez...C'est je crois Colette JARJAVAY.


Valses et tchatchatchas, il est à son affaire
Ca paraît chose simple et pourtant faut le faire,
Il compose lui-même en poète inspiré
A toi RIFFAT Michel, ô chanteur désiré !


Aussitôt qu'elle chante elle surprend toujours (Oh là là !)
Et de dièse en bémol son talent se fait jour ;
Souvenirs en chansons d'une époque lointaine,
Accueillir LISERON est pour nous une aubaine !


De décrire l 'artiste est un rôle un peu dur
Ne le connaissant pas, on est les pieds au mur,
Mais il dit que succès chaque fois il amasse,
Je vous laisse applaudir Monsieur Serge DELMAS.


On cherche du regard, voyons quelle rangée ?
Enfin on la retrouve, elle n'est pas changée,
Son absence toujours ainsi nous décevra
Dois-je dire son nom ? La scène à GINEVRA !


Rarement la vedette il sait être discret,
Mais pour notre plaisir il sera toujours prêt ;
Ce qu'il dira ce soir est un sacré mystère !
Mais je sais que VELPRIX n'est jamais terre à terre...

 
Va -t- elle nous séduire en un texte nouveau
Pour nous faire oublier un à un ses rivaux,
Et sa timidité ce soir la brise - t - elle ?
Allons, fais-moi mentir étonnante CHRISTELLE.


J'ignore son profil, c'est donc une surprise,
Mais vais faire un effort, décision est prise,
On l'espère placé tout en haut de l'échelle
Venez charmant ami, à vous PAUZIE Michel !


Je la croyais absente et j 'en perdais la tête,
Et puis quelqu'un m'a dit : » Ca ne va pas ? Arrête !
Je te l'amènerai, t 'en fais pas, tu l'auras ! »
Et je l'ai découverte : « Approche-toi MAURA ! »


Grâce aux alexandrins je fais mon tralala
Je n'ai que douze pieds à mettre dans le plat !
Il fera ce qu'il peut, mais il a de l 'étoffe,
Appel aux amateurs : Voici SOULARD Christophe.


Avec elle on le sait : assurance tout risque,
Même si l'on me dit : » Holà ! change de disque. »
Elle connaît son texte et le dit avec art
Soufflez-moi donc le nom de Florence REGNARD.


Je l 'avais oublié dans ma distraction
En me perdant toujours au feu de l'action ;
Pour retrouver son nom je vais m'y employer
Puisque j'appelle ici le quidam Jean ROUYER.

 
Vedette de radio, vous surfez au sommet,
Car la célébrité c'est pour vous désormais,
Montrez votre talent et puis que Dieu vous aide,
Venez donc nous charmer ô Claudine TAUZIEDE.


Ou poème ou chanson, c'est notre question :
Que va -t- on découvrir amour ou passion ?
J 'ignore le succès qu 'elle peut engranger,
Soyez donc attentifs : Laurène BOULANGER.


Quelle est l'autre personne, eh ! Bien, à qui le tour,
Un nouveau, un ancien qui fête son retour ?
« Mais qu'est-ce qu'il te prend, mon ami, on charrie ?
Ne vois-tu pas que c'est notre JEANNE- MARIE ?


Elle sait nous séduire en disant son poème,
Surfant sur les sommets et toujours sans problème,
Je sais bien que son nimbe est en principe aura
Ne nous fais pas mentir majesté CYPORA !


Allure d 'étalon, visage de Joconde,
Et lorsqu'elle apparaît on se tait à la ronde,
S'installe un grand silence, on contient son émoi,
Pas de doute bien sûr : « CLEMENTINE c'est toi ! »


Comme elle est rare hélas ! Combien je le déplore,
Doit-on la supplier ou faut-il qu'on l'implore ?
J 'évoquerai son nom le cou sur le billot
Je tremble en appelant la belle Anne GUILLOT.
- :- :- :- :- :-

Clôturant la séance au final ADRIEN
Epuisé par l ‘effort qu'il vient là de produire,
Toujours en pleine forme, en relax, aérien,
Nous conte ses bons mots qui déclenchent le rire...