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19 mars 2008

Hommage à Vital Heurtebise
Président de la Société des Poètes Français

C'est le grand personnage, un champion de la lyre
La Muse le choisit et ne le quitte point,
Il peut bien provoquer la flamme ou le délire,
Sommes fiers de le voir on le serait à moins !

C'est la classe faite homme, un poète au grand coeur,
On sait qu'il est l'auteur de pages immortelles,
Le sublime est son fort, la forme et la rigueur,
C'est un marcheur aussi : Saint-Jacques Compostelle...

Ainsi la coupe est pleine et je n'ai plus de mots
Que voulez-vous encor ici que l'on vous dise ?
Qu'il domine en seigneur, qu'il charme les échos,
Vous l'avez reconnu, c'est Vital Heurtebise.


Scène ouverte


Comment Adrien improvise la présentation des intervenants...
Écoutez la chanson de Claudio Zaretti
Que Julie a choisie et qu'elle chantera,
Son titre : "Une chanson" nous met en appétit
Paroles et musique et puis...et caetera.

Les poètes ce soir sont sans doute légion
Les meilleurs des meilleurs, c'est de la crème en somme,
Écoutons attentifs comme une religion
Avec Franck de Beaucé, dans "Le destin d'un homme".

Chacun voulait paraître en clair au premier rang
Longue sélection, quelques heures durant,
On attendait un scoop et puis le coeur palpite
Lorsque paraît soudain Pierre de La Galite.

Égale à elle-même, elle ne déçoit pas
Dans chaque réunion on la suit pas à pas,
Ne disparaît jamais, éternel iceberg
La voici, la voilà, notre Claudine Berg.

Ce n'est pas l'inconnu mais la vedette entière,
Si vous suivez Claudine, on le voit aussitôt,
Silence les copains, les toquards au vestiaire,
De Prévert et Kosma le chant de Renato.

Je n'ai pas le loisir de connaître l'amie
Cypora nous dira le texte de son cru
Mais ne pas l'écouter serait une infamie
L'entendre cependant est un plaisir accru.

Les femmes au pouvoir ! On n'y peut rien Messieurs,
Voici Shéhérazade ainsi ressuscitée
Un fabuleux cadeau qui nous descend des cieux,
C'est Clémentine ici, la charmante invitée.

Lorsqu'il dit un poème on le sent à son aise
On devient attentif, bien calé sur sa chaise,
C'est le grand spécialiste, il nous les sert tout chauds,
Nous frappons les trois coups pour Pierre Maréchaux.

De choisir parmi tous, l'intéressa beaucoup
Et puis dans la stupeur quand elle vit d'un coup
Que c'était vraiment mieux, la Muse se navra :
Pas de comparaison : Écoutons Ginevra.

On va parler d'amour une autre fois encore :
C'est le sujet vedette abolissant le temps,
Écoutez s'il vous plaît du talent en pléthore,
Nous avons le coupable en Leoty Christian.

On le regrette un peu chaque fois qu'il s'absente
Va -t- il se camoufler ou jouer au fuyard ?
Mais aujourd'hui c'est clair, vous n'aurez pas d'attente
Puisqu'il est là, vivant, notre Pierre Guyard.

Nous accueillons ici l'Alibert de l'UVA
Voici la Cannebière, en lui nous l'entendons,
Il chante et rit de tout, car avec lui tout va !
Viens donc Michel Riffat, curieux nous t'attendons.

La faconde pour lui, le brio, l'élégance
Avec lui c'est connu, c'est un moment heureux,
Souhaitons qu'il nous donne une nouvelle ambiance,
C'est Christophe Soulard, le roi des culs terreux.

Avec le "Pont des arts" la lyre va chanter
On entend sur la Seine un écho du poème,
On dirait dans l'instant que tout va s'arrêter :
Avec Henry Péchot, le grand art que l'on sème...

Joël tu veux bien dire un poème de Slo
Notre cher disparu qu'ici chacun regrette !
Impatients, on t'attend, viens te jeter à l'eau,
Redore sa mémoire et fais-en une fête !

- :- :- :- :- :- :- :- :-

Puis Adrien nous dit la douloureuse histoire :
Petit Rémi cinq ans dans son lit de douleur,
Un calvaire cruel bien difficile à croire,
Et pourtant courageux, il sourit sans un pleur...

Adrien Cannaméla (à chaud)
Le mercredi 20 février 2008