Thierry MAGNE
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Y'A PAS D'ÂGE
Avez-vous remarqué
Que dans la vie en général
Cette question intriguée
Devient toujours fatale
Que ce soit dans 1'privé
Quand l'bonheur est dans la marge
Ou dans les sociétés C.V.
Qui t'épluchent pour y savoir... ton âge
Mais tourne, tourne la vie
Et moi, je vous le dis
Y'a pas d'âge, y'a pas d'âge
Que l'âge de ses envies
Avez-vous remarqué
Ces critères de tiroirs
Où l'on met de côté
Les vingt ans qui démarrent
Par manque d'expérience
La raison est invoquée
Mais si t'en as quarante
La date limite est périmée
Mais tourne, tourne la vie
Et moi, je vous le dis
Y'a pas d'âge, y'a pas d'âge
Que l'âge de ses envies
Avez-vous remarqué
Tous ces réquisitoires
Qui méritent le pied d'nez
Pour l'avenir des dortoirs
Avoir quatre-vingts piges
Des projets plein la tête
Aimer comme à trente piges
Et faire le tour de la planète
Car tourne, tourne la vie
Et moi, je vous le dis
Y'a pas d'âge, y'a pas d'âge
Que l'âge de ses envies
Y' en a vraiment assez
De ces pontes de bon sens
Qui te parlent de santé
De vie et d'espérance
Encore bien des serments
Qui te dictent c'qu'il faut faire
Pour vivre plus longtemps
Et t'reprocher que ça coûte cher
Mais tourne, tourne la vie
Et moi, je vous le dis
Y'a pas d'âge, y'a pas d'âge
Que l'âge de ses envies
Oh, passage du temps
Frontières de l'infini
Sur des rides marquantes
Les cicatrices de la vie
Mais tourne, tourne la vie
Et moi, je vous le dis
Y'a pas d'âge, y'a pas d'âge
Que l'âge de ses envies
Mais tourne, tourne la vie
Et moi, je vous le dis
Y'a pas d'âge, y 'a pas d'âge
Que l' âge de ses envies
Y'a pas d'âge !
Paroles, musique et chant, Thierry MAGNE , 2001
LE MANQUE
Un dimanche pluvieux
Pour se parler de nous
Et sortir les aveux
Pour se vider de tout
Revivre les instants
Du fond de la mémoire
En remontant le temps
Et larguer les amarres
Le manque, le manque
C'est le manque de toi
Des balades de juin
C'était doux, souviens-toi
Y'avait tout, y'avait rien
C'est le manque de toi
De mes mains sur tes seins
Ton foulard de soie
Scintillé de Guerlain
On chuchotait parfois
Dans ces moments divins
Une auberge de choix
Aux ailes du moulin
Fallait faire attention
De ne pas se connaître
Tu étais le chaton
L'absence que l'on guette
Le manque, le manque
C'est le manque de toi
Pour toujours te donner
Quand je venais chez toi
Pour mieux t'apprivoiser
Mes fleurs étaient jolies
Etait-ce pour te fendre
Comme celles de Giverny
Partagées en septembre
On se voyait très peu
Alors c'était intense
Comment les gens heureux
Ont-ils peur du silence
Tu fuyais d'être à deux
Je t'offrais de l'Eden
Sans t'bouffer, tiens parbleu
Il faut briser les chaînes
Le manque, le manque
C'est le manque de toi
De ton corps, la beauté
Quand j'me courbais sous toi
Y arrondir mes baisers
C'est le manque de toi
Ton image est présente
Comme le son de ta voix
Et tes photos absentes
Paroles, musique et chant, Thierry MAGNE, 1996
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