Hugues BOUCHINDOMME
VIEUX REFRAIN
Sur la route ou je chemine
J’ai tout à l’heure entendu
Une petite gamine
Chanter un refrain perdu
C’était peu de chose en somme
Cinq ou six mots, quelques sons
Mais il est au cœur de l’homme
De mystérieux frissons
Et les naïves complaintes
Ont quelquefois de ces traits
Dont nos âmes sont atteintes
Pour longtemps saigner après
Pauvre mousse d’un autre âge
Parti sur la vaste mer
Tout son mal, tout son courage
Revivait dans ce vieil air
Et le soir sous les étoiles
Je le voyais ce marmot
En train de plier les voiles
Et d’étouffer un sanglot
Et puis c’est aussi ma vie
Comme lui jadis du quai
La mer me faisait envie
Et je me suis embarqué
Le but fuyant me repousse
Dans la course à l’idéal
Je ne suis qu’un pauvre mousse
Au bord du vaisseau royal
Et dans cette heure sincère
En songeant à ce petit
J’ai pleuré sur ma misère
Moi le mousse au loin parti
Paroles, Charles FUSTER (1880-1927)
Musique et chant, Hugues Bouchindomme
SUR LE BOIS DE MA PORTE
Sur le bois de ma porte
Je planterai ton nom
Au dos d'une feuille morte
Au vent de toutes saisons
Tu es mon seul amour Tu es toute ma vie
Ma tendresse nouvelle Tu es mon égérie
Sur le mur, près du lit
Je mettrai ton portrait
Et les jours d'insomnie
Je le regarderai
Tu es mon seul amour Tu es toute ma vie
Ma tendresse nouvelle Tu es ma seule amie
Au front de la cheminée
Je graverai ton visage
Comme un doux paysage
Et pour l'éternité
Un jour, je partirai là-haut dans les nuages
Au dos d'une feuille morte Je laisserai un message
Tu es mon seul amour Tu es toute ma vie
Ma tendresse nouvelle Tu es mon infini
Un jour, je partirai là-haut dans les nuages
Au dos d'une feuille morte, je laisserai ce message
Tu es mon seul amour Tu es toute ma vie
Ma tendresse nouvelle Aujourd'hui c'est fini.
Paroles, musique et chant Hugues BOUCHINDOMME
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