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Francis COLINET

LA GRANDE DAME EN NOIR

La grande grande dame en noir
C'est une déesse de l'élégance
Encore habitée par l'enfance
Que je garde toujours en ma mémoire
Bien souvent je la crois sortie
D'un tableau du peintre Goya
Je vous jure que c'est mon Alhambra
Vous jure que c'est mon Andalousie

Mais face à cette grandeur d'âme
Face à l'éclat de sa beauté
Suis entre le chien et l'agneau

La grande grande dame en noir
Quand je l'écoute son nom s'inscrit
Sur toutes les rues de Paris
C'est une voix de douceur d'espoir
Parfois émue parfois fragile
Et elle sombre dans le tourment
Son regard se fait plainte et attend
Un réconfort ou un asile

Mais face à cette grandeur d'âme
Face à l'éclat de sa beauté
Suis entre le chien et l'agneau

La grande grande dame en noir
Elle prend une poignée de sable
Et sur l'épaule du petit diable
L'étale à la tombée du soir
Ou boit une poignée de vague
Te prend la main et te caresse
T'embrasse de toute sa tendresse
Qui te traverse le corps et l'âme

Paroles, musique et chant, Francis COLINET, 2002