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En 2011, Rouge Gorge suspend son vol.
Cependant il espère de temps en temps faire une apparition pour avoir le plaisir de revoir et d'entendre ses ami(e)s.
En attendant, vous pouvez lui envoyer vos textes pour publication sur ce site. 
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*** DERNIÈRES MISES EN LIGNE ***

Quatre poèmes de Willy Acoulon

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Deux amis nous ont quittés en cette année 2011. Adrien Cannaméla leur rend hommage ci-dessous.

Hommage à Lorène
(Sur la musique de « L’Auvergnat » de Brassens)

I

Elle est à toi cette soirée
O toi Lorène d'autrefois
Le Rouge-gorge vient pleurer
Car il n'entendra plus ta voix...

Tu vois ce soir l'aréopage
Qui vient ici te rendre hommage
On est tous là, tous tes amis
Dans cet UVA réunis

On voudrait bien comm’dans un rêve
Que tu revienn’minute brève
Par la magie de ton retour
Entendre tes refrains d'amour

On aimait bien dans tes chansons
Que tu nous chantais sans façons
La joie de vivre et le bonheur
Et tant de ferveur

II

Elle est à toi cette soirée
Qu'on a sans dout’mal préparée
On n'oubliera pas désormais
Que jadis tu nous a charmés.

Tirer un trait est impossible
Car c'est nos cœurs qu'ell’prend pour cible
On sait ce soir qu'ell’nous entend
Et qu'on la fêtera longtemps

Non pas de peine et pas de pleurs
Son souvenir haut en couleurs
Un grand MERCI à toi Lorraine
D'régner sur nous en souveraine

Et l'on voudrait trouver les mots
Ils ne sont jamais assez beaux
Tu seras bien là-haut pardi
Dans ton paradis.

III

Elle est à toi cette soirée
On avait peur qu'ell’soit foirée
On a pu tous nous réunir
C'était trop con de n'pas venir

Tu travaillais dans l'édition
Tu étais fièr’de ta fonction
Ce soir c'est un autre chemin
On vient te prendre par la main

C'est comme si tu étais là
Prenant le « si » donnant le « la »
On dirait qu'hésitant à peine
Tu vas remonter sur la scène

Pendant longtemps on entendra
Georges Brassens et Jean Ferrat
A travers eux c'est toi Lorraine
Tu restes la Reine

À l'UVA le 9 décembre 2012
Adrien Cannaméla

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Hommage à Serge Bastille

Adieu Serge

À toi mon tendre ami, toi chantre de l'amour
Ne t'en vas pas si tôt, fais pour nous un détour
Dis-nous, dis-nous encore en prenant ta guitare
Les derniers mots brûlants, dis-nous sans crier gare
Ce qu 'est le feu sacré de tes enchantements,
Et comment faisais-tu de tous nos sentiments
Pour les mettre en bouquets en dansant sur la gamme
Les immortaliser dans une ardente trame
Avec ce talent fou que nous te connaissons ?

Sur ton chemin perdu vont fleurir tes chansons
Ces refrains en majeur porteurs de cette flamme
Qui reflétaient souvent les émois de ton âme
Ces gerbes d'optimisme et ces salves d'amour
Qui nous éblouissaient et venaient tour à tour
Raviver nos espoirs, mettre comme un point rose,
Un jour vivifiant au quotidien morose,
Un rayon de soleil, une leçon parfois
Remède lumineux à notre désarroi.

Oui, tu demeureras l'enchanteur de nos vies
La consolation, l 'écho de nos envies,
Un doux catalyseur de rêves incertains
Comme nous rapprochant des rivages lointains
Que nous tentons en vain d'atteindre par nous- mêmes...

Mais voici l 'heure hélas !de nos adieux suprêmes,
Le moment déchirant de te prendre la main,
L'impossible pouvoir de te dire : « À demain ! »
Tu resteras pour nous ce merveilleux symbole
Et rien ne ternira ta sublime auréole...

Adrien Cannaméla, 24 juin 2011

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